[Test] The Last Guardian: Un jeu poétique et touchant avec une vraie complicité

Après une très très longue attente The Last Guardian débarque enfin sur la console de Sony pour un jeu d’une poésie rare et une vraie complicité entre un enfant et un « animal ».

Réalisation / graphismes / histoire

The Last Guardian se sera fait attendre mais quand on voit le résultat de la direction artistique on ne peut que tirer un grand coup de chapeau aux développeurs et créateurs de cet univers riche, superbe avec un cachet graphique indéniable.

On est très vite plongés dans ce Monde au calme, posé et à la découverte. On arpente ce monde perché dans les nuages suivi par notre imposant et fidèle compagnon. Non vraiment The Last Guardian fait très fort sur son enrobage visuel, ses petites trouvailles son vaste Monde, ses interactions.

L’histoire se dévoile au fur et à mesure comme la relation qui se noue entre le héros et son compagnon de fortune. Peu de dialogues si ce n’est les ordres donnés au Guardian ou la voix off en japonais. Mais plus que tout The Last Guardian est un jeu sensoriel, un vrai conte poétique, un jeu assez unique dans le genre et un vrai moment d’apaisement.

Gameplay / jouabilité

Le jeu est très intuitif et les ennemis finalement peu nombreux le but étant d’évoluer avec son compagnon dans ce vaste univers onirique, perché. Il y a plusieurs phases et notamment celle de l’apprentissage du Guardian qui vient finalement très naturellement. D’abord craintif puis l’on gagne sa confiance et on finit par lui donner des ordres pour s’envoler vers des destinations/endroits inaccessibles. Niveau Gameplay c’est très fort, une belle leçon de vie et un jeu très évolutif et tellement poétique. Votre compagnon est imposant mais aussi semblable à un gros chien qui demande des caresses, de l’attention mais qui saura vous défendre.

Le jeu est parsemé de petites énigmes à résoudre pour faire évoluer les 2 personnages que composent cette aventure.

Si on devait effectuer un gros reproche au jeu en revanche c’est bel et bien son système de caméra très irritant qui vous fera manquer des prises, sauter dans le vide. Dommage que les concepteurs n’aient pas réussi à bien peaufiner cet aspect. Le plaisir de jeu n’est pas gâché pour autant mais cela pourra en irriter plus d’un sur certaines phases.

Durée de vie

Comptez bien 12/13 heures de jeu pour en venir à bout sans rusher, d’ailleurs le jeu ne s’y prête pas du tout et est une vraie découverte de tous les instants.

Conclusion

The Last Guardian est une expérience video-ludique unique, un vrai moment de complicité entre un être-humain et son animal. On a été touché et on espère que vous aussi. Un Must Have de la PS4.