[Preview – Paris Games Week 2015] Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter

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Sherlock Holmes : Crimes and Punishments est l’une des grande réussites du jeu d’aventure sur l’actuelle génération de consoles. Très belle maîtrise du fondamental « point & click », parallèlement à une forme très mise au goût du jour, cette aventure du détective anglais a gagné l’estime de nombreux connaisseurs. Alors, quand on a appris, un peu en catimini, l’arrivée d’un nouvel épisode, on a bondi ! Ca y est Watson, les affaires reprennent !

On a, donc, fait connaissance avec Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter. Tranquillement, au calme, « beyond closed door » comme disent les anciens, lors de la Paris Games Week 2015. Là, nous avons pu parler avec un producteur du jeu des avancées, des nouveautés de ce nouvel opus. Le huitième d’ailleurs, pour cette licence débutée en 2002, tout de même. Bref, on est là face à une franchise installée solidement, qui a su construire un lien de confiance avec ses amateurs. On sent, tout de même, qu’il est temps pour Sherlock Holmes de sortir de sa niche, et nous comprenons bien vite que The Devil’s Daughter a toute les cartes en mains pour y arriver.

Commençons par ce qui ne change pas. En gros, l’ADN de Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter reste le même que celui de l’épisode précédent. On est dans un jeu divisé en plusieurs histoires, la mise en rapport des preuves reste la même, l’ambiance bien travaillée reste une énorme priorité. C’est très clair, Frogwares s’est mis en tête d’améliorer l’expérience, et non la reprendre de zéro. Bien leur en prend, car ce que nous avons vu des améliorations nous a rendu… très confiant pour la suite.

On retrouve Sherlock et Watson, les deux modèles ont un tout petit peu évolué : plus fins affutés, peut-être moins balourds. Mais on reste en terrain connu, tout comme pour l’appartement de Holmes, qui est le même que dans Crimes and Punishment. Du moins, jusqu’à ce que le détective, sous nos yeux ébahis, ouvre la porte d’entrée. A cet instant précis, dans le soft précédent, on accédait directement au cab, afin de se rendre sur les lieux de l’enquête. Dans The Devil’s Daughter, non. La porte s’ouvre sur le couloir. On descend les escaliers. « Ils ont reconstitué le 221B Baker Street ! », se dit-on avec un grand sourire. Ce dernier se change en bouche bée quand on se rend compte que ce n’est pas tout : Frogwares a carrément décidé de donner au joueur la possibilité de se balader dans Baker Street… et tout une partie de Londres.

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Donc, premier choc, la reconstitution de l’environnement londonien, en pleine époque victorienne, atteint un niveau jamais vu jusqu’alors dans la série. C’est bigrement beau, encore plus détaillé que Crimes and Punishment, qui était déjà bien mignon. Les jeux de lumière, les textures, on fait face à un jeu encore en développement et pourtant supérieur à bien des softs sortis lors des derniers mois. Mais trêve de flânerie, et concentrons-nous. On peut se balader dans une belle partie de Londres, les rues sont animées, et seront sans doute renouvelées au fil des épisodes. Qu’on soit clair, il ne s’agit pas d’un bac à sable, juste d’une façon fluide de rejoindre votre point de rendez-vous. Pour celles et ceux qui voudraient se passer de ces ballades, le cab est toujours à disposition. Mais, sur ce qu’on a vu, le plaisir de profiter du décor est tel qu’on ne se privera pas de ces marches.

On a aussi pu voir des phases de gameplay en phase d’enquête. Le producteur appuie sur ce point : le but, avec Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter, est de fluidifier l’expérience, la rendre plus punchy quand c’est nécessaire. Alors, on assiste à une phase d’action assez fun, où notre détective doit faire preuve d’équilibre sur les toits londoniens, à l’aide des deux joysticks de la manette. Autre séquence, très surprenante, où nous prenons le contrôle de Wiggins, l’enfant de la rue. Vous vous souvenez, quand Sherlock l’envoyait chercher un personnage précis ? Dans The Devil’s Daughter, vous jouerez ces passages, et ça a l’air vachement cool, très porté sur une approche infiltration, ou plutôt filature. Vous pourrez prendre le décor londonien comme allié, et venir au bout de la séquence de plusieurs façons.

Autre phase présentant une nouvelle approche de l’action : un pub, Sherlock, et des gars patibulaires. Il vous faudra vous en débarrasser, et pour se faire Frogwares a mis en place un gameplay mettant à l’exercice vos réflexes, tout en gardant l’esprit point and click. Holmes fait face à une brute, et s’enclenche une séquence qu’on pourrait qualifier, très maladroitement, de QTE. Le joueur doit faire des choix, alors que le rythme de l’action se freeze aux moments les plus chauds. Donner un coup de bouteille, ou plutôt renverser le tabouret ? Vous devrez choisir et vivre les conséquences à l’écran, ce qui est une vraie différence avec le précédent opus. On le voit, The Devil’s Daughter offre à la franchise une cure de jouvence niveau gameplay.

Voilà ce que nous avons pu voir de nos propres yeux. Mais ce n’est pas tout, car Frogwares nous a aussi annoncé une nouvelle approche au sein du scénario : un fil rouge qui, il faut le dire, manquait dans Crimes and Punishment. Pour un antagoniste l »gendaire, peut-être ? Au final, les fans d’aventure, qui savent à quel point le précédent jeu fut une réussite, doivent en être assurés : The Devil’s Daughter s’annonce comme en étant le digne successeur.

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