Génération 90 : les jeux qui ont bercé votre enfance !

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Il y a quelque chose d’indescriptible quand on entend le cling d’une cartouche qu’on insère dans une console. Ce petit déclic. Ce rituel. Pour toute une génération née dans les années 90, le jeu vidéo n’était pas seulement un passe-temps : c’était un univers, un langage, une magie quotidienne. Une époque où on jouait à plusieurs sur le même canapé, en partageant la manette ou en s’affrontant sur des écrans cathodiques trop lourds pour être déplacés.

C’était comment avant le Wi-Fi, avant le cloud, avant les DLC ?

C’était brut. Simple. Incroyablement prenant.

À l’époque, les consoles retrogaming comme la Super Nintendo ou la Megadrive régnaient dans les salons. Pas de mises à jour à rallonge. Pas de connexion obligatoire. Tu mettais le jeu, t’appuyais sur Power, et BIM : l’aventure commençait.

Et ce n’était pas « juste des pixels ». Ces jeux-là ont forgé une génération. Ils nous ont appris à perdre, à recommencer, à s’entraider, et surtout à rêver.

Les icônes de notre jeunesse : quand les jeux étaient des légendes

Voici un premier tableau pour se rafraîchir la mémoire :

Console

Jeux cultes

Année de sortie

Super Nintendo

Super Mario World, Donkey Kong Country, Zelda: A Link to the Past

1990-1995

Megadrive (SEGA)

Sonic the Hedgehog, Streets of Rage, Altered Beast

1988-1995

Game Boy

Pokémon Rouge/Bleu, Tetris, Kirby’s Dream Land

1989-1998

PlayStation 1

Final Fantasy VII, Crash Bandicoot, Metal Gear Solid

1995-2001

Nintendo 64

GoldenEye 007, Mario Kart 64, Ocarina of Time

1996-2002

On ne réalisait pas à l’époque qu’on avait entre les mains les racines du jeu vidéo moderne. Ces machines sont aujourd’hui devenues des pièces de collection, mais elles fonctionnent toujours, pour peu qu’on les ressorte de leur boîte d’origine (et qu’on souffle un peu sur la cartouche, c’était la tradition).

Les consoles retrogaming, un retour assumé vers la simplicité

Aujourd’hui, tout le monde parle de 4K, de ray-tracing, d’IA, de cloud gaming… Mais la vérité, c’est qu’une partie des joueurs est revenue aux origines.

Pourquoi ? Parce que l’expérience était plus humaine. Plus directe. Moins envahie par les algorithmes et les micro-transactions.

Alors, il faut le savoir : les consoles retrogaming ne sont pas qu’un effet de mode. Elles répondent à un besoin très simple : revivre un moment pur, sans superflu. Et elles ne sont pas réservées aux nostalgiques : les enfants d’aujourd’hui les découvrent aussi, souvent avec étonnement.

Quelques raisons pour lesquelles les retrogamers reprennent la manette :

  • L’esthétique pixel art : devenue un vrai courant artistique.
  • La difficulté old-school : pas de tutos à chaque étape.
  • Le multijoueur local : tu joues avec un pote, pas un inconnu en ligne.
  • Les musiques MIDI : encore gravées dans le cerveau collectif.
  • Les vraies fins : pas besoin de payer pour voir la suite du jeu.

Petites cartouches, grandes émotions

Un jeu vidéo, à l’époque, c’était un objet physique. On le tenait en main. Il avait une jaquette, une odeur parfois (on va pas se mentir). Certains collectionnaient les notices, d’autres recopiaient les codes de triche dans des carnets qu’on se refilait dans la cour de récré.

Un second tableau pour les plus pointus :

Élément culte

Pourquoi c’était magique

Les cheat codes

Ils se partageaient comme des secrets sacrés (↑↑↓↓←→←→BA Start)

Les sauvegardes sur mot de passe

Fallait noter à la main 24 caractères illisibles

Les manettes filaires

T’en avais une qui buggait toujours un peu mais t’y tenais

Les magazines papier

Console+, Joypad, Player One… nos bibles mensuelles

Les bugs du jeu

Parfois frustrants, parfois… délicieux à exploiter

Une culture qui revient en force

Ce qui est beau avec cette époque, c’est qu’elle ne meurt jamais. Elle mute. Elle revient. Par les brocantes. Les rééditions. Les mini consoles. Les mods. Les plateformes d’émulation. Et même… dans la mode et la musique.

Les années 90 sont devenues un territoire de cool absolu, repris partout.

Et que dire de l’effet qu’on a en rejouant à un vieux titre ? C’est pas juste un jeu : c’est un voyage spatio-temporel.

Les 90’s en quelques bullet points de vérité :

  • T’avais un pote qui disait « j’ai débloqué Sonic en Super Saiyan » (c’était faux).
  • Ta Game Boy n’avait plus de piles et t’essayais de secouer pour que ça remarche.
  • T’as crié « FINISH HIM » en tapant ton frère. Et tu l’assumes.
  • Tu connais encore la musique d’intro de Street Fighter II par cœur.
  • Tu sais que Pokémon Bleu > Pokémon Rouge. Point.

Alors, c’était mieux avant ?

Non. C’était différent. Plus tactile. Moins connecté. Moins optimisé. Mais plus vrai.

Et si aujourd’hui, on parle autant des consoles retrogaming, ce n’est pas juste pour faire joli sur une étagère. C’est parce qu’elles racontent une époque. Un moment d’innocence. Une connexion pure entre un joueur et son écran, sans filtres, sans pubs, sans distractions.

On ne joue plus pareil… mais on s’en souvient toujours

Si tu te reconnais dans ces souvenirs, si t’as envie de rebrancher une vieille console, ou même de faire découvrir Super Metroid à ta fille… c’est que la magie n’est jamais partie.

Et c’est ça, la force de cette génération :
Elle n’a jamais oublié d’où elle venait.

Appuie sur Start. La partie recommence.

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